Ce mois-ci, Google annonce la disparition du PageRank, son algorithme de classement des pages web. La société américaine perd également des parts de marchés (USA), tandis que le géant suédois Spotify continue de perdre de l'argent. L'impact des réseaux sociaux est quant à lui mis à mal par une étude de Kantar Médias.
John Mueller (Google) annonce la fin du Page Rank
L'analyste John Mueller (qui remplace Matt Cutts depuis son "départ en vacances" prolongé) a confirmé ce qui semblerait être la fin de l'indicateur "Page Rank" de Google. Si l'entreprise américaine continuera de "noter" les pages web selon différents critères (popularité, pertinence) pour améliorer ses pages de résultats de recherche (SERP), l'indicateur donnant une score de 1 à 10 ne devrait lui plus être mis à jour. Utile pour le référencement (obtenir un lien pour son site depuis une page notée 8 est plus intéressant que depuis une page notée 2), le Page Rank n'est désormais plus qu'un indice de popularité, certaines pages au ranking faible pouvant être mieux indexée que des pages très populaires. Lisez l'article du "P'tit Digital" sur le sujet.
L'impact des réseaux sociaux remis en question.
Une étude de Kantar Médias remet en cause l'impact des réseaux sociaux dans les stratégies des marques. Le "Community Management" constituerait ainsi une perte de temps... et d'argent pour les grands groupes. Un article à lire sur ZDNet.
Spotify continue de perdre de l'argent
Ultra-leader sur le marché du streaming musical, Spotify ne parvient toujours pas à être rentable. Hormis en France et en Grande-Bretagne où elle parvient à dégager respectivement 310 000 et 3 millions d'euros de bénéfices, l'entreprise suédoise est en perte partout ailleurs, principalement à cause des royalties qu'elle reverse aux ayants-droits de son catalogue musical -70% de son chiffre d'affaire revient aux majors. L'article complet est à lire sur Clubic Pro.
Google en (très) légère perte de vitesse
ComScore a indiqué dans sa dernière étude sur les parts de marché des moteurs de recherche aux Etats-Unis (ordinateur uniquement) que Google perdait très légèrement du terrain par rapport à ses deux concurrents, Bing et Yahoo. Si la baisse est quasi insignifiante (-0,3 points, de 67,3 à 67%), la tendance révélée par cette étude est intéressante d'un point de vue européen : aux USA la suprématie de Google n'est pas totale, et ses adversaires viennent de plus en plus la contester. L'article est à lire sur Référenceur.be.
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